Les cols de chemises

À tous nos dénicheurs de chemises : il est l’heure de revoir les bases.

Le col, signe distinctif de ce vêtement suprême, est aussi unique que vous : il en existe une infinité.

Hop, un petit historique
Il apparaît au XVe siècle, en tant que prolongement de la partie supérieure de la chemise qui se portait comme sous-vêtement et se voulait donc invisible. Puis, une personne qui tenait sûrement la première version de « La Chemise Club » dans une petite bourgade, s’est dit que porter la chemise cachée était trop
boring, et a rendu le col visible.

Tantôt porté par les protestants, les catholiques, les nobles, et servant à distinguer les dirigeants des ouvriers durant l’entre-deux-guerres, le col devient populaire au milieu du XXe siècle.

Nos cols préférés

(toutes les photos données en exemple sont cliquables)

• Le col button-down : apparu au XIXe siècle en Angleterre, il a été pensé pour les joueurs de polo. Celui-ci était attaché avec des boutons pour ne pas déranger durant les parties. Il peut être porté pour une tenue décontractée ou au travail, mais à éviter pour les grandes occasions. À noter : il se porte sans cravate.

Le col classique, dit aussi col français : c’est sûrement le plus répandu, avec des mesures bien précises : 6 à 7 cm de haut avec un angle de 9 à 10 cm. Que vous soyez team cravate, nœud papillon ou col nu, il sera vous ravir, et se porte pour tout type de style : costard, jean, baskets ou vos meilleures petites chaussures en cuir, il est l’allié de tous.

Le col italien, dit cut away : similaire au col classique, il est plus ouvert. D’origine italienne et fier de l’être comme notre chemisière en cheffe, il a été popularisé en Angleterre au cours du XVIIIe siècle. À porter seul pour arrondir votre visage ou avec une cravate épaisse, il ne peut qu’accentuer votre charisme déjà bien présent.

Le col Mao : comme son nom l’indique, il a été popularisé par Mao Zedong lorsqu’il dirigeait la République populaire de Chine. Cependant, il était déjà porté par les fonctionnaires chinois plusieurs siècles avant, sous la dynastie Qing. Autant que son nom, son style est assez controversé, car le fait qu’il remonte sur le cou n’est pas apprécié de tous. Mais pour un style décontracté, l’essayer, c’est l’adopter.

Le col officier : similaire au col Mao, il se différencie par un bouton au niveau de la bande du col et deux pans qui se chevauchent. Comme son nom l’indique, c’est un col qui a une origine militaire et qui était présent sur certains uniformes. On peut le porter autant avec un look décontracté qu’avec un look formel, à vous de trouver votre préférence.

Le col pelle à tarte : ère que l’on aime tous pour ses motifs, ses couleurs et sa saturday night fever, les années 70 ont vu naître ce col qui doit son nom à sa forme : avec ses très larges rabats boutonnés, il ressemble tout bonnement à deux pelles à tarte ! Alors si vous êtes adepte des pattes d’eph et des plateformes, il sera votre meilleur ami.

Le col club : apparu au cours du XIXe siècle, il faisait partie intégrante de l'uniforme l’école élitiste et très coûteuse « Eton ». Symbole d’élégance, il connaît ses heures de gloire pendant les années 20. Avec ses bords arrondis, on peut autant le porter de manière casual que chic, et boutonné jusqu’en haut !

Le col lavallière : à l’origine, la lavallière est une cravate proche du nœud papillon. Foulard dont les dimensions peuvent atteindre 1,60m, elle tient son nom de la duchesse de La Vallière (maîtresse de Louis XIV, rien que ça) depuis que les peintres ont commencé à représenter cette cravate vers la fin du XIXe siècle. Affectionnée par les artistes, les étudiants et les intellectuels de gauche, cet accessoire à tout bonnement fini sur les modèles les plus chics du club.

Le col Claudine : popularisé par l’héroïne de Colette dans son roman « Claudine à l’école », il est ensuite visible dans Peter Pan et également sur le célèbre chemisier rouge d’Audrey Hepburn. Imprimé, uni ou même à paillettes, il se porte pour tous les styles, apportant une touche d’originalité.

Le col pas d’col : bon, en vrai, ce nom n’existe pas, mais c’est simplement : la chemise sans col. Sur celui-ci, on a pas grand-chose à dire, si ce n’est que vous en trouverez de superbes au club.

 

Dans l’histoire, la chemise et ses cols étaient, pour la plupart, attribués aux hommes. À la Chemise Club, vous trouverez votre col favori quel que soit votre genre, pour briller de mille feux.

Notre article sur l'histoire du genrage des chemises est à retrouver ici !

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